"Titre"

Voila , tu vois, tu quite un endroit, et au final, tu as beau revenir, tu le retrouve jamais vraiment...

c'est ca qui m'a fait partir je crois.

Ca ressemble a un épilogue ce que j viens de dire...

A ce petit apindice de rien du tout qu'on cole apres le dernier chapitre juste pour savourer une derniere fois le bonheur de l'instant partagé avec des etre qui n'existaient qu'a moitié, mais qu'on a aimé pour deux.

Ca ressemble a la définition de mon petit voyage, de mes 5 petits derniers jours avec lui, sur le chemin du retour a la maison, pour arriver a l'aeroport de Montpellier, 3000 kilometres plus loin, le visage baigné de larmes.

Et ils vont tous croire que ce sera la joie de les revoir... Vrai, mais y'aura une part de la peine de l'avoir perdu.

Alors quand j'ai lu y'a presque une here, ce joli petit mot...

ta chouette metaphore de voyage, tu sais, dans le voyage, tu as la dimension terrestre puis la dimension sociale.

Tu as la distance que tu parcours, puis les gens que tu rencontre.

Moi je voyage aussi dans les yeux je crois. C'est pour ca que j'ai l'impression d'etre un marin au long cours alors que j'ai traversé qu'un océan dans ma vie et c'etait en avion.

Et lui, ses yeux débiles, il m'emene quelque part que j'aime bien, comme un grand parc au millieu d'une métropole... mais sans le bruit des voitures, ou tres loin... tres loin... puis un petit lac, et il fait beau, juste quelques nuages histoire de révasser a ce qu'ils pourraient etre. On vivrait dans une maison toute en verre, parce qu'il y aurai personne autour, jamais personne alors on s'en fout des murs. et le temps passerait, passerait, passerait...

"Ca sonne comme une alucination de droguée ton truc"

Non, ca sonne comme un reve ...

"Pourquoi tu est partie ? tu me diras un jour apres quoi tu courais ?" 

Je courrais pas, moi je voyage comme toi tu dors, c'est mon sommeil a moi ...

Luge, "j'essuierais mes larmes sur ma manche" ca dit : mais ceux qu'on aime, ils partent.

ca résonne dans mon crane depuis deux jours.

je dors plus,

je mange nimporte quoi,

je bois plus que de raison, 

je maudis la lune et le soleil qui est pas la,

j'ai froid, je gele...

Et quand ca vas finir, tu vas me voir

tu vas me revoir, et tu vas voir comme j'affronte ca...

comme une grande dame. 

j'ai juste l'impression que y'a un truc de cassé dans mon regard.

peut etre que c'est l'illusion de ma "maison" qui se fissure.