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Correspondance d'ailleurs...
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14 avril 2011

Je deteste choisir parce que je deteste sacrifier.

Les larmes aux yeux, voilà ce que j'ai eu en lisant ton beau message. Tu me manques, c'est dingue comme tu me manque. Et puis on dirai que ton Marseillais c'est un peu comme mon Rémi. Y'a rien de rêver la dedans, rien, parce que je me suis toujours préparé au pire, jamais au Bonheur, JAMAIS. Samedi il m'amène dans une guinguette cirque organisé par ces potes, que je ne connais pas. C'est a Nimes. Vendredi il m'amène au resto. Et moi ? Je vois Pikto et Max dans les vignes et on fume, on fume jusqu'a ce que je rentre chez moi par je ne sais quel chemin, comme sur un petit nuage a chaque fois. Rémi, j'ai peur, peur, constamment, je me demande 1000 fois POURQUOI Lui, pourquoi ça se déroule comme ça, et puis au fond c'est presque une evidence. Presque ? Parce que la vie m'a appris à ne jamais être sure de rien. Surtout pas de l'amour, il en va de l'amour comme du silence, on passe constamment sa vie à les fuir. Pourtant en ce moment, je l'aime ce silence, la parole m'ennui. Je suis bien dans le Silence, léger et profond, comme dans les garrigues de mon Minervois, comme au fond de la page blanche. J'ai peur, parce que je ne sais plus aimer, et surtout, même au bout de 7 mois, je ne sais toujours pas si je l'aime. Je crois que si un jour il me disais "je t'aime" je lui repondrais juste : moi c'est différent. Avec un sourire, Mon sourire, à chaque fois que je le sors, après un coup de tristesse, il me dit toujours "mais comment tu fais ? Pour passer des larmes aux rires dans un claquement de doigts ? T'es une petite magicienne c'est ça ?" Et j'aime ça chez lui, j'ai l'impressionne d'être gamine, paf retour en enfance, et puis, on se matte des reportages sur l'archéologie, les virus, la politique. On est grands parfois trop; et puis on se montre toujours nos petits défauts, et on essaye de les soigner, on s'aide aussi, on est juste là quand l'autre à besoin. Mais je ne sais pas si je l'aime, on ne se dit rien c'est mieux comme ça. Mieux comme ça. Je ne sais pas si je pourrai le suivre à Lyon, parce que je crois que si je quitte TOUT mes potes je serai plus rien, plus rien du tout. 

Mour, je veux te retrouver vite qu'on partage des cigarettes à sourires, qu'on se descendent une bouteille de vodka et que je te dise "Hier j'ai vue Pierre" en larmes.

<3  

 

 

 

 

 En photo ; Ma copine Sandrine, depuis octobre je ne l'ai pas vue, elle me manque. n1288547562_30057168_8040

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